Gilles Galliot Auteur Comtois
Prochaine Séance de Dédicaces
GILLES GALLIOT
L'auteur
On peut écrire un vrai roman "de terroir" sans user et abuser d'un faux parler populaire. Nouveau venu chez les "auteurs populaires comtois", Gilles GALLIOT soigne l'écriture.
Il soigne les portraits aussi, d'hommes et de femmes d'aujourd'hui qui pour être du Haut-Doubs ne sont pas pour autant des caricatures de ruraux. Que l'auteur habite toujours le village où il est né doit être pour beaucoup dans cette authenticité.
Extrait d'un article paru dans l'Est Républicain du Dimanche 5 novembre 2006
Galerie
Billets d'humeur
Quand les hommes vivront d'amour
En tant qu'écrivain, je devrais trouver aisément les mots justes pour définir l'horreur des événements intervenus ce 13 novembre 2015 à Paris.
Je n'en trouve aucun, car il n'existe aucun mot pour décrire une telle atrocité !
Alors, ce soir, ce n'est pas avec de l'encre, mais avec mes larmes que je vous écris simplement ceci : pourquoi tant de violence et de haine alors qu'il est si merveilleux d'aimer ?
Où trouver ses ouvrages ?
- En le contactant à l'adresse suivante :
- Auprès de son éditeur :
Editions du Sekoya, 2A rue Isembart 25000 Besançon.
- A la Fnac
- Chez Amazon
- En Librairies et grandes surfaces
Les larmes du coeur
Face à la colère, l'émotion et cette immense tristesse qui m'ont envahis en ce mercredi 7 janvier 2015, l'écrivain que je suis, profondément attaché à la liberté d'expression, ne pouvait pas rester sans réagir . Comme les larmes qui ont coulé de mon coeur, l'encre a coulé de ma plume sous la forme de ce poème, pour rendre hommage à ces douze personnes qui ont été tuées sauvagement, uniquement parce qu'elles voulaient rester libres d'écrire, de dessiner ou de penser....
Errances nocturnes
Allez donc savoir pourquoi
Une nuit où j'avais froid
Mon petit coeur, sans raison
M'a poussé sur le balcon
Dans le ciel parsemé
De ces étoiles par milliers
J'ai perçu le son si pur
D'un infime et doux murmure
J'ai cru tout d'abord rêver
Ne pas être réveillé
Ça me semblait irréel
Les étoiles parlaient entre elles
Puis après un court instant
En scrutant le firmament
J'ai entendu dans les cieux
Trois petits mots merveilleux
Ces mots que l'on dit souvent
Lorsque l'on est amants
Les étoiles se les confiaient
Comme un tendre et doux secret
Et au coeur de ce murmure
Au beau milieu de l'azur
Le son doux et bien connu
D'une voix m'est parvenu
Il murmurait doucement
Ces trois petits mots charmants
Dont j'étais le seul sur terre
A être destinataire
Ils m'ont pénétré le coeur
Ils m'ont couvert de bonheur
Et dans un écho exquis
J'ai répondu..... moi aussi.....
Morts pour leurs idées
Ils étaient de ces hommes qui se battent sans armes
Utilisant leur plume, leurs dessins, leur talent
Pour dénoncer tout haut et sans faire de vacarme
La sauvagerie de ceux qui devinrent leurs tyrans.
Ils ne réclamaient pas les honneurs ni la gloire
Mais juste de pouvoir en deux coups de crayon
Défendre leurs idées et continuer de croire
Qu'on peut rire de tout, même par dérision.
Ils n'étaient pas de ceux qui veulent se plier
Aux menaces obscures de quelques fanatiques
Préférant la puissance des traits sur le papier
A la lâche violence des armes automatiques.
Il n'avaient pourtant pas commis quelque infamie
Qui justifie ainsi qu'ils soient assassinés
Et pourtant en ce jour, ils ont perdu la vie
Pour avoir simplement parlé de liberté.
Ils sont morts pour cela, pour avoir uniquement
Fait preuve de courage et oser défier
Ces barbares qui pensent que c'est avec ce sang
Que l'honneur de leur Dieu sera ainsi vengé.
Ils étaient douze héros quand les fusils tonnèrent
Douze héros malgré eux qui n'avaient peur de rien
Qui aimaient tant la vie et qui pourtant tombèrent
Sous des balles assassines en ce triste matin.
Ils sont morts en silence, ils ont versé leur sang
Et pour la liberté, ils ont donné leur vie
Ils étaient douze héros et nos frères à présent
Car depuis leur départ, nous sommes tous Charlie...
G. Galliot 07/01/2015
Libres pensées
Un soir, à la nuit tombée,
Ma fenêtre je n'ai pas fermée
Soudain, un oiseau est entré
Sur ma main, il s'est posé
Il m'a souri, m'a regardé
Tendrement je l'ai caressé
Toute la nuit il est resté
Contre mon coeur à se serrer
Puis quand le matin s'est levé
Avant de fuir, de s'envoler
Sur mon bureau il a laissé
A côté de mon encrier
Une plume couleur de liberté...
Gilles Galliot